La mémoire cellulaire

COMMENT SE CONSTITUE UNE MÉMOIRE CICATRICIELLE ?

Nous sommes constamment soumis à du stress (à prendre dans le sens d'état de tension, un stress peut être positif) auquel notre corps réagit de la même façon qu'une cellule individuelle ; soit en dissipant cette énergie, soit en l'emmagasinant.

 

Le premier cas est similaire à une voiture roulant à 100km/h qui freine progressivement jusqu'à arriver à l'arrêt. Dans l'autre cas, cette même voiture heurte un obstacle à pleine vitesse. Dans les deux exemples l'énergie initiale est la même, mais la façon dont elle se disperse va avoir un effet différent sur l'organisme.
Les tissus solides vont opposer une résistance matérielle à cette énergie, c'est pourquoi ils sont susceptibles de se comprimer ou de se briser. Une cellule par contre tient davantage de l'élément liquide. Elle ne se brisera pas et l'énergie excédentaire est susceptible d'être emmagasinée.


Une rigidification plus ou moins importante de la membrane en résulte. Devenue moins fluide, la cellule peut dissiper de moins en moins d'énergie, et va devenir de plus en plus vulnérable, même face à des stress qu'elle aurait été capable de gérer dans son état initial. Par accumulation, des zones de densité anomale vont se développer, constituant un terrain favorable au développement de pathologies.


Il ne s'agit donc pas ici d'énergie spirituelle, mais physique. Notre corps tout entier en est d'ailleurs constamment parcouru ; polarisation/dépolarisation des membranes cellulaires, nerfs qui agissent comme des câblages électriques, pression permettant la circulation sanguine ou le passage de cellules entre deux milieux, etc. 


Le type d'énergie va d'ailleurs déterminer la lésion. Une énergie cinétique comme dans l'exemple de la voiture va se loger préférentiellement dans un autre endroit qu'un stress endocrinien comme lors d'une grande frayeur, par exemple.


C'est ainsi qu'il est possible d'avoir une indication sur l'origine des mémoires cicatricielles retrouvées durant une séance.